Publié dans Société

Taxi-be à Antananarivo - Feu vert pour un transport de nuit

Publié le jeudi, 24 août 2023

Un cas exceptionnel. Afin d'assurer le transport nocturne des spectateurs lors des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) qui se tiennent dans la Capitale, à compter de ce jour jusqu'au 3 septembre prochain, toutes les coopératives exerçant dans la zone urbaine et celle suburbaine doivent travailler après 19h. Telle a été l'annonce effectuée hier par le ministère des Transports et de la Météorologie et l’Agence des transports terrestres (ATT). Selon le cahier des charges, les taxi-be s'arrêtent à 20h. Mais lors des évènements comme les JIOI, il s’agit de cas exceptionnels, indique-t-on. 

En contrepartie, les transporteurs sont libres de choisir l'itinéraire ou la ligne qu'ils veulent desservir après 19h, et ce, sans demander une autorisation, selon le directeur général de l'ATT, Ratovohery Mirambololona. Par exemple, la ligne 120 reliant Analakely et Soavimasoandro pourrait faire changer son itinéraire en Analakely - Ambohipo. Et pour ce faire,  elle n'a pas besoin d'un accord ni de faire une demande auprès de l'ATT. Cette mesure a été prise afin d'aider les spectateurs qui veulent soutenir les équipes nationales ou encore profiter de la tenue des JIOI dans le pays. 

Concernant la sécurité, plus de 2.000 éléments des Forces de l’ordre seront mobilisés dans la Capitale pour coordonner la sécurité lors des Jeux des îles.

Circulation durant les vacances 

De son côté, le directeur des transports terrestres a profité de cette occasion pour expliquer les mesures prises à la suite de nombreux accidents de la circulation qui se sont produits récemment. 

D'après lui, la période des vacances ainsi que la tenue des Jeux des îles dans la Capitale font augmenter le nombre de véhicules qui circulent. Afin de lutter contre les accidents de la route  et régulariser le trafic, le ministère des Transports et de la Météorologie a mis en place des mesures strictes et applicables de suite. « Afin de coordonner la circulation dans la zone nationale et celle régionale, une organisation est mise en place, notamment dès le départ au niveau des stationnements ou gares routières, en route et à l'arrivée. Il s'agit en particulier du contrôle des papiers du véhicule, le contrôle technique, toujours en présence du personnel ministériel et des Forces de l'ordre », selon son communiqué. En cas d'irrégularité, le transporteur et la coopérative concernés sont passibles d'une sanction. Et de conclure : « On a déjà consacré beaucoup de temps à la sensibilisation et à l’éducation. Mais actuellement, il est temps d'appliquer la sanction pour les contrevenants ». 

 

Anatra R. 

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff